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Bienheureux Ivan Merz, « Sacrifice-Eucharistie-Apostolat »

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Ivan Merz (1886-1928) était un jeune laïc croate qui avait pour devise :

Sacrifice-Eucharistie-Apostolat

Il suivit tout d’abord des études à l’Académie militaire de Wiener Neustadt, qu’il abandonna rapidement en raison de la corruption qui y régnait, pour entreprendre des études universitaires à Vienne. Mais, en 1916, il fut enrôlé dans l’armée et envoyé sur front italien, où il passa la majeure partie des années 1917 et 1918. Il écrivit dans son journal à cette période :

Il serait affreux que cette guerre ne me soit d’aucune utilité spirituelle. Il ne faut pas que je vive comme je vivais avant la guerre. Je dois commencer une vie nouvelle et régénérée dans l’âme d’un catholicisme, tel que je le perçois maintenant.

Il étudie la philosophie à Vienne puis la littérature française à la Sorbonne, passe son doctorat à Zagreb, et devient professeur. Sa vie, définie comme un « fruit spirituel spontané », nourrie de la prière et de l’Eucharistie.

Par sa participation fréquente à la Sainte Messe, en se nourrissant du Corps du Christ et de la Parole de Dieu, il trouva l’impulsion pour devenir l’apôtre des jeunes. Veillant aussi à former une élite d’apôtres afin qu’ils travaillent au « renouvellement de toutes choses dans le Christ« .

 

Il fut le promoteur du mouvement liturgique en Croatie et le pionnier de l’Action catholique selon les directives de Pie XI, s’impliquant activement dans « l’union croate des Aigles« , une organisation de jeunesse dont il est rapidement élu président également un mouvement pour les jeunes et qu’il anima jusqu’à sa mort. Aussitôt il lui donne une impulsion nouvelle et des orientations inspirées de la Croisade des enfants, dont il reprend la devise : « Sacrifices-Eucharistie-Apostolat »

A ce sujet il disait :

L’Eucharistie et le Pape doivent devenir la racine, la source et l’origine pour les Aigles 

Son amour pour la liturgie faisait de lui un homme non ballotté par ses sentiments mais les ordonnant à la Gloire de Dieu. A ce sujet il écrivait :

Grâce à la liturgie, tout catholique devient grand et universel, il laisse de côté ses intérêts personnels et commence à avoir les mêmes sentiments que l’Église… C’est sur la base de la liturgie que le chrétien s’éduque.

Jean-Paul II disait de lui :

Jeune homme brillant, il sut multiplier les riches talents naturels dont il était doté et il obtint de nombreux succès humains:  sa vie peut être qualifiée de vie bien réussie. Mais la raison pour laquelle il est aujourd’hui inscrit dans l’Album des bienheureux n’est pas celle-ci. Ce qui l’introduit dans le chœur des bienheureux est son succès devant Dieu. La grande aspiration de toute sa vie, en effet, a été celle de « ne jamais oublier Dieu, de toujours désirer s’unir à Lui ». Dans chacune de ses activités, il rechercha « l’aspect sublime de la connaissance du Christ Jésus » et il se laissa « conquérir » par Lui (cf. Ph 3, 8.12).

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