A la lecture du Père Tanquerey dans son Précis de théologie ascétique et mystique travaillons cette semaine la vertu de force, et ses 4 vertus alliées : deux qui nous aident à faire les choses difficiles, à savoir la magnanimité et la magnificence ; deux qui nous aident à bien souffrir, la patience et la constance. Aujourd’hui, travaillons la magnanimité :
La magnanimité, qu’on appelle encore grandeur d’âme, ou noblesse de caractère, est une disposition noble et généreuse à entreprendre de grandes choses pour Dieu et le prochain. Elle diffère de l’ambition, qui est au contraire essentiellement égoïste, et cherche à s’élever au-dessus des autres par l’autorité ou les honneurs ; le désintéressement est le caractère distinctif de la magnanimité : elle veut rendre service aux autres.
- Elle suppose donc une âme noble, ayant un idéal élevé, des idées généreuses ; une âme courageuse qui sait mettre sa vie en harmonie avec ses convictions.
- Elle se manifeste, non seulement par de nobles sentiments, mais par de nobles actions, et cela dans tous les ordres :
- dans l’ordre militaire, par des actions d’éclat ;
- dans l’ordre civique, par de grandes réformes ou de grandes entreprises industrielles, commerciales ou autres ;
- dans l’ordre surnaturel, par un idéal élevé de perfection sans cesse poursuivi, par des efforts généreux pour se vaincre et se surpasser, pour acquérir des vertus solides, pratiquer l’apostolat sous toutes ses formes, fonder et diriger des œuvres ;
- tout cela sans craindre de compromettre sa fortune, sa santé, sa réputation et même sa vie.
Le défaut opposé est la pusillanimité qui, par crainte excessive d’un échec, hésite et demeure dans l’inaction. Pour éviter des bévues, on commet en réalité la plus grande des maladresses : on ne fait rien ou presque rien, et ainsi on gaspille sa vie. Il est évident qu’il vaut mieux s’exposer à quelques méprises que de rester dans l’inaction.
Demain : la magnificence
Je ne suis pas d’accord, pas tout a fait en tut avec la dernière définition sur la pusillanimité: agir ce n’est pas s’agiter. Qe faites vous de ce principe; chrétien il me semble, fais le bien, évite le mal. cela veut dire qu’en fait il vaut mieux ne rien faire plutôt que faire le mal.