Dans le contexte de la sortie du film Cristeros, les Hommes-Adorateurs vous invitent à mieux connaitre un homme bienheureux dot l’histoire y est relatée, un père de famille, qui lutta contre un gouvernement socialiste qui ne respectait pas la liberté religieuse : Anaclet González Flores. Puissions nous, nous aussi, puisant notre force dans l’Eucharistie, résister dignement et avec charité dès que la loi ne respecte plus le bien commun. Même si pour cela, tout comme Anaclet Gonzalez Flores, nous devons aller jusqu’au sacrifice ultime, celui de notre vie : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime » (
Joseph Anaclet Gonzales Flores, né le 13 juillet 1888 à Tepatitlan dans l’état de Jalisco, au Mexique, tout d’abord s’est posé la question de la vocation sacerdotale. Après quelques années de séminaire, il est devenu avocat. Doté d’une vaste culture, il écrit une foule d’articles et des livres d’inspiration chrétienne et lutte pour le droit des plus faibles.
En 1922, il se marie puis devient père de deux enfants.
Quand la situation religieuse empire, il préconise d’abord la résistance passive non-violente et il épuise toutes les ressources juridiques et civiles possibles au service de la paix et de la réconciliation. Mais, quand il apprend le meurtre de quatre membres de “l’Association catholiques des Jeunes Mexicains”, association dont il avait été lui-même un membre enthousiaste dans sa jeunesse, il s’engage dans la “Ligue pour la Défense de la Liberté Religieuse”.
Croyant dans le pouvoir de la presse, il fonda un journal hebdomadaire, et était un contributeur habituel d’autre journaux catholiques. Lorsque le gouvernement socialiste (Le Parti Révolutionnaire Institutionnel était membre de l’International Socialiste) tentait de l’intimider en le mettant en prison, il évangélisait les autres prisonniers.
En janvier 1927, alors que la guérilla s’étend partout dans l’état de Jalisco, Anaclet se cache successivement dans de nombreuses retraites et écrit des bulletins de liaison entre les résistants avec des indications de stratégie. Il devient un chef influent qu’on appelle “le Maestro”. Le matin du 1er avril 1927, il est capturé avec les deux frères Vargas.
Il est alors torturé en prison, mais on ne réussit pas à lui extorquer les informations recherchées. A un des ses bourreaux il dit :
J’ai travaillé sans compter pour défendre la cause du Christ et de son Église. Vous allez me tuer. Mais sachez que cette cause ne mourra pas avec moi : je m’en vais, mais avec l’assurance que du ciel je verrai le triomphe de la foi dans mon pays natal.
Au général Ferreira qui assiste à son supplice, il dit en désignant son bourreau :
Je lui pardonne de bon cœur. Bientôt nous nous reverrons devant le tribunal divin. Le même juge qui me jugera sera son juge : Alors il trouvera en moi un intercesseur auprès de Dieu
Le Général ordonna alors qu’il soit transpercé par une baïonnette. Une fois le coup porté, Anaclet meurt d’une rafale de balles en criant :
Je meurs mais Dieu ne meurt pas !
Vive le Christ Roi !
Le même jour périrent les deux frères Vargas et Luis Padillas, béatifiés avec lui. Ses funérailles renforcèrent la foi de ses compatriotes qui furent nombreux, risquant leurs vies, à crier :
Vive le Christ Roi !
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