Le signe de la croix, ne doit pas être un simple geste sans âme, ni non plus un geste superstitieux. Le cardinal Ratzinger en donnait la définition suivante :
C’est le signe de notre appartenance au Christ. Ce geste se fait au début de la messe et à la fin de la messe. Il nous rappelle que Dieu est un seul Dieu en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Il se fait aussi au début et à la fin de toutes prières que nous disons.
L’esprit de la liturgie édition ad Solem
Le catéchisme de l’Église catholique nous rappelle également que
le signe de la Croix nous fortifie dans les tentations et dans les difficultés
Monseigneur Gaume, dans son ouvrage intitulé « le signe de la croix » écrivait :
Le signe de la croix est l’arme de précision contre le démon. Instruits immédiatement par les apôtres, les premiers chrétiens le savaient. En lutte permanente contre Satan, dans toute la puissance de son règne et la cruauté de sa rage (…) ils avaient sans cesse recours à l’infaillible moyen de dissiper le charme fascinateur, et de parer les trait enflammés de l’ennemi. De là, l’usage continuel du signe de la croix, devenu pour eux un exorcisme de tous les instants : quacumque nos conversatio exercet, frontem crucis signaculo terimus.
Il ajoute :
Catholique, le signe de la croix est mon blason. Il me dit, il dit à tous la noblesse de ma race, son antiquité, ses services, ses gloires, ses vertus. Et je n’en serais pas fier ! Je renierais le sang illustre qui coule dans mes veines ! Indigne de porter un grand nom, je répudierais lâchement la loi de solidarité, jetant mes armoiries dans la boue et au vent le riche héritage de mes aïeux!
Que sans cesse des armoiries de la Croix nous habillent, laissant resplendir la noblesse des êtres sauvés par le Christ que nous sommes !