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La croix, signe de victoire

cruxSouvent autour de nous règne comme une sorte de peur de la Croix, de la Croix du Seigneur.

Et c’est que l’on a commencé à appeler croix tous les événements désagréables qui surgissent au cours de la vie et qu’on ne sait pas assumer comme un enfant de Dieu, contempler dans une perspective surnaturelle. (…)

Dans la Passion, la Croix a cessé d’être symbole de châtiment : elle est devenue un signe de victoire.

La Croix est l’emblème du Rédempteur : in quo est salus, vita et resurrectio nostra, en elle se trouvent notre salut, notre vie et notre résurrection.

Chemin de Croix, 2ème station, n. 5, Saint José Marie Escriva

Rappelez-vous ces mots du Christ : Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renonce lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. Vous voyez? La croix, chaque jour. Nulla dies sine cruce ! pas un jour sans la Croix: pas une seule journée sans nous charger de la croix du Seigneur, sans prendre sur nous son joug. C’est pourquoi je n’ai pas voulu omettre non plus de vous rappeler que la joie de la Résurrection est la conséquence de la douleur de la Croix.

N’ayez crainte, cependant, car le Seigneur lui-même nous a dit: Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau: c’est moi qui vous soulagerai. Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école : je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du soulagement pour votre être, car mon joug est agréable et mon fardeau léger. Venez — commente saint Jean Chrysostome —, non pas pour rendre compte mais pour être délivrés de vos péchés venez, car je n’ai pas besoin de votre gloire, celle que vous pouvez m’apporter : j’ai besoin de votre salut… n’ayez pas peur, en entendant parler de joug, car il est doux; n’ayez pas peur si je parle de fardeau, car il est léger.

Le chemin de notre sanctification personnelle passe, chaque jour, par la Croix: ce n’est pas un chemin morose, car c’est le Christ lui-même qui nous aide: et avec Lui il n’y a pas de place pour la tristesse. In laetitia, nulla dies sine cruce ! me plaît-il de répéter ; avec l’âme débordante de joie, pas un jour sans la Croix.

Saint José Marie Escriva, Quand le Christ passe, 168

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